Lyrics to Deux Clowns
Sur les photos ils sourient tous comme si l'avenir allait être bien
Et moi assis au milieu d'eux je fais comme si je ne savais rien
Je gonfle des ballons fantaisies les mets dans leurs petites mains
La plupart ne grandiront pas alors je les appelle les nains
Devant leurs parents pas a l'aise vu qu'ils me traitent comme un héros
Ils ignorent qu'avant de venir le whisky se boit au goulot
"Toi tu sens comme papy" m'a dit doucement la petite fille
J'ai fait comme si j'n'entendais pas et puis j'ai repris des pastilles
Elle porte une petite perruque pour pas être chauve comme sa poupée
J'ai dit "si tu veux on échange" mais l'infirmière m'a engueulé
Plus attendu que le Père Noel je suis venu mimer l'espoir
Ils comptent des petits cercueils a la place des moutons le soir
A la sortie une mère m'a invitée a prendre un verre
Elle tient a me montrer la chambre où tout les jouets prennent la poussières
Un jour peut-être en fera-t-elle un pressing ou une buanderie
Mais nous sommes avant le deuil elle se raccroche a la vie
Je la pénètre en bandant mou, ne me cherche même pas d'excuses
Elle semble vouloir aller plus bas mais un peu gêné je refuse
Elle a joui poliment mais j'ai senti qu'elle avait fait semblant
C'était pas pour le sexe mais pour se sentir vivant
Elle a dit si tu veux tu restes et puis elle s'est mise a pleurer
Incapable de parler je n'ai pu que me rhabiller
En dehors de mes heures d'hôpital je ne souris plus jamais
Je suis le clown le plus triste qui n'ait jamais existé
J'espère quelles ne sont pas mineures, je leurs fais tâter du majeur
Je peux leur faire ce que je veux, essaie d'oublier quelles sont soeurs
Elles trouvent mes paroles profondes
Me le rendent bien avec leurs gorges
Elles voudraient plus parler que baiser mais ce n'est pas dans mes projets
Je jouis puis roule un joint, en fume beaucoup, leurs laisse la fin
Puis leurs dit de dégager parce que je me lève tôt demain
Retour a la solitude dans cette hôtel un peu minable
La télé fonctionne mal en plus ils n'ont même pas le câble
Pour la promo j'y suis passé
L'animateur a écorché mon nom
Mais c'était déjà ça et j'ai pu chanter une chanson
Pas beaucoup de réaction mon album a la caméra
Une question sur deux c'est pour se foutre de moi
En tournée dans toute la France pour racketter des ados
Enchaîner des interview pourries pour la promo
Dix-huit heures en camionnette pour des salles a moitiés pleines
Comme ces bouteilles de Gin qui m'accompagnent partout
Il va falloir monter sur scène, à peine envie d'y aller
J'aimerais être partout sauf ici du mal a payer mon loyer
Comptant mes heures comme un taulard
Malheureux par intermittence
Bientôt un autre prendra ma place et peu verrons la différence
Retour a l'anonymat pour réapprendre a résister
Je suis le clown le plus triste qui n'ait jamais existé
Et moi assis au milieu d'eux je fais comme si je ne savais rien
Je gonfle des ballons fantaisies les mets dans leurs petites mains
La plupart ne grandiront pas alors je les appelle les nains
Devant leurs parents pas a l'aise vu qu'ils me traitent comme un héros
Ils ignorent qu'avant de venir le whisky se boit au goulot
"Toi tu sens comme papy" m'a dit doucement la petite fille
J'ai fait comme si j'n'entendais pas et puis j'ai repris des pastilles
Elle porte une petite perruque pour pas être chauve comme sa poupée
J'ai dit "si tu veux on échange" mais l'infirmière m'a engueulé
Plus attendu que le Père Noel je suis venu mimer l'espoir
Ils comptent des petits cercueils a la place des moutons le soir
A la sortie une mère m'a invitée a prendre un verre
Elle tient a me montrer la chambre où tout les jouets prennent la poussières
Un jour peut-être en fera-t-elle un pressing ou une buanderie
Mais nous sommes avant le deuil elle se raccroche a la vie
Je la pénètre en bandant mou, ne me cherche même pas d'excuses
Elle semble vouloir aller plus bas mais un peu gêné je refuse
Elle a joui poliment mais j'ai senti qu'elle avait fait semblant
C'était pas pour le sexe mais pour se sentir vivant
Elle a dit si tu veux tu restes et puis elle s'est mise a pleurer
Incapable de parler je n'ai pu que me rhabiller
En dehors de mes heures d'hôpital je ne souris plus jamais
Je suis le clown le plus triste qui n'ait jamais existé
J'espère quelles ne sont pas mineures, je leurs fais tâter du majeur
Je peux leur faire ce que je veux, essaie d'oublier quelles sont soeurs
Elles trouvent mes paroles profondes
Me le rendent bien avec leurs gorges
Elles voudraient plus parler que baiser mais ce n'est pas dans mes projets
Je jouis puis roule un joint, en fume beaucoup, leurs laisse la fin
Puis leurs dit de dégager parce que je me lève tôt demain
Retour a la solitude dans cette hôtel un peu minable
La télé fonctionne mal en plus ils n'ont même pas le câble
Pour la promo j'y suis passé
L'animateur a écorché mon nom
Mais c'était déjà ça et j'ai pu chanter une chanson
Pas beaucoup de réaction mon album a la caméra
Une question sur deux c'est pour se foutre de moi
En tournée dans toute la France pour racketter des ados
Enchaîner des interview pourries pour la promo
Dix-huit heures en camionnette pour des salles a moitiés pleines
Comme ces bouteilles de Gin qui m'accompagnent partout
Il va falloir monter sur scène, à peine envie d'y aller
J'aimerais être partout sauf ici du mal a payer mon loyer
Comptant mes heures comme un taulard
Malheureux par intermittence
Bientôt un autre prendra ma place et peu verrons la différence
Retour a l'anonymat pour réapprendre a résister
Je suis le clown le plus triste qui n'ait jamais existé
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