Lyrics to Enfants Du Désordre
Il regarde son décor, s'enfoncer dans la nuit
Il fait froid, il est tard mais il ne rentre pas chez lui
Tout au fond d'son regard, il ne fait pas ses douze ans
Alors de faire ses devoirs, il pense à faire de l'argent
Sa vie est agressive alors il le lui rend bien
Il s'est battu de nombreuses fois, il ne sait plus combien
Il a grandi trop vite, loin des histoires à l'eau d'rose
Il a vu son voisin se faire planter pour une dose
On a enlevé l'innocence dans son propre logiciel
Et au-dessus d'son immeuble, y a pas souvent d'arc-en-ciel
À l'âge où les autres jouent, lui il se défend
Au milieu du désordre, il n'a plus le temps d'être un enfant
Sombre le monde quand on voit qu'une seule partie
Il ne sait pas dire à quel point il souffre
Sur le chemin, il a croisé des navires
Qui sont tombés bien trop bas dans le gouffre
Il compte plus les heures seul
On lui a dit juste : "Tais-toi et bouffe"
Dans la cité rien ne lui glace le sang
Pour lui il n'y a ni après ni avant
Il n'a pas connu l'état d'être enfant
Et il compte plus les heures, seul
Oh-oh-oh-oh (seul, seul)
"Tais-toi et bouffe"
Il regarde son décor s'enfoncer dans la peur
Y a des cris dehors, il connait ça par cœur
À vingts minutes de chez lui, les beaux quartiers s'allument
Il n'a connu qu'la misère et ses reflets dans l'bitume
Son espoir s'est usé dans une cage d'escalier
Sa part d'ange s'est fanée au quatorzième palier
À traîner avec les grands, il en perd son âge
Il est presque né violent, c'est pas un personnage
Son père est trop absent, sa mère est dépassée
Il passe le temps à faire le gai devant le bâtiment C
Avant d'apprendre à sourire, il a appris à mordre
Il est parmi tant d'autres un enfant du désordre
Enfant du désordre
La violence est une rancœur qu'on a laissé grandir
Une colère prisonnière qui ne veut plus partir
Oh-oh-oh
Les enfants du désordre ne savent que se défendre
La société les juge avant de les entendre
Oh-oh-oh-oh
"Tais-toi et bouffe"
Il regarde son avenir s'enfoncer dans l'impasse
Aucun projet en vue, les questions qui s'entassent
Il regarde la vie des autres pour oublier ses drames
Sa vie à lui ne ressemble pas aux story d'Instagram
Il n'est pas malheureux puisqu'il ne cherche pas l'bonheur
À qui la faute s'il n'a pas les mêmes chances qu'ailleurs ?
La faute à sa cité, la faute à pas d'chance
La faute au manque d'argent, la faute à la France
La faute au manque d'illusion, au fatalisme rampant
La faute à l'état français qui ferme les yeux depuis trente ans
La faute au manque d'horizon, la faute aux grilles tout autour
Au manque de considération, la faute au manque d'amour
Au manque d'amour
La violence est une rancœur qu'on a laissé grandir
Une colère prisonnière qui ne veut plus partir
Oh-oh-oh
Les enfants du désordre ne savent que se défendre
La société les juge avant de les entendre
Oh-oh-oh-oh
"Tais-toi et bouffe"
Il fait froid, il est tard mais il ne rentre pas chez lui
Tout au fond d'son regard, il ne fait pas ses douze ans
Alors de faire ses devoirs, il pense à faire de l'argent
Sa vie est agressive alors il le lui rend bien
Il s'est battu de nombreuses fois, il ne sait plus combien
Il a grandi trop vite, loin des histoires à l'eau d'rose
Il a vu son voisin se faire planter pour une dose
On a enlevé l'innocence dans son propre logiciel
Et au-dessus d'son immeuble, y a pas souvent d'arc-en-ciel
À l'âge où les autres jouent, lui il se défend
Au milieu du désordre, il n'a plus le temps d'être un enfant
Sombre le monde quand on voit qu'une seule partie
Il ne sait pas dire à quel point il souffre
Sur le chemin, il a croisé des navires
Qui sont tombés bien trop bas dans le gouffre
Il compte plus les heures seul
On lui a dit juste : "Tais-toi et bouffe"
Dans la cité rien ne lui glace le sang
Pour lui il n'y a ni après ni avant
Il n'a pas connu l'état d'être enfant
Et il compte plus les heures, seul
Oh-oh-oh-oh (seul, seul)
"Tais-toi et bouffe"
Il regarde son décor s'enfoncer dans la peur
Y a des cris dehors, il connait ça par cœur
À vingts minutes de chez lui, les beaux quartiers s'allument
Il n'a connu qu'la misère et ses reflets dans l'bitume
Son espoir s'est usé dans une cage d'escalier
Sa part d'ange s'est fanée au quatorzième palier
À traîner avec les grands, il en perd son âge
Il est presque né violent, c'est pas un personnage
Son père est trop absent, sa mère est dépassée
Il passe le temps à faire le gai devant le bâtiment C
Avant d'apprendre à sourire, il a appris à mordre
Il est parmi tant d'autres un enfant du désordre
Enfant du désordre
La violence est une rancœur qu'on a laissé grandir
Une colère prisonnière qui ne veut plus partir
Oh-oh-oh
Les enfants du désordre ne savent que se défendre
La société les juge avant de les entendre
Oh-oh-oh-oh
"Tais-toi et bouffe"
Il regarde son avenir s'enfoncer dans l'impasse
Aucun projet en vue, les questions qui s'entassent
Il regarde la vie des autres pour oublier ses drames
Sa vie à lui ne ressemble pas aux story d'Instagram
Il n'est pas malheureux puisqu'il ne cherche pas l'bonheur
À qui la faute s'il n'a pas les mêmes chances qu'ailleurs ?
La faute à sa cité, la faute à pas d'chance
La faute au manque d'argent, la faute à la France
La faute au manque d'illusion, au fatalisme rampant
La faute à l'état français qui ferme les yeux depuis trente ans
La faute au manque d'horizon, la faute aux grilles tout autour
Au manque de considération, la faute au manque d'amour
Au manque d'amour
La violence est une rancœur qu'on a laissé grandir
Une colère prisonnière qui ne veut plus partir
Oh-oh-oh
Les enfants du désordre ne savent que se défendre
La société les juge avant de les entendre
Oh-oh-oh-oh
"Tais-toi et bouffe"