Lyrics to La Calvitie
Petit déjeuner avalé, il est fin prêt à cavaler
En direction du building où il travaille depuis des années
Boit café sur café pour mieux taffer, agraffer les pages
Des contrats, contrats à répéter : ça va signer.
Négligeant, il n'a ni femme ni enfant ni plante,
Mais est trop intelligent pour réaliser que sa vie est chiante.
Exigeant, il blame les incompétents,
Se vante de licencier des gens,
Coucher avec la méchanceté l'enchante.
Soudoyer ses employés sans cesser de les vouvoyer
Puis sortir ses griffes acérées pour lacérer ces écorchés.
Mais pincé face au fumet de ses souffrances étouffées,
il se magnifie, s'identifie à un grand chevalier.
De nouveau-né à écolier rêvant de déployer ses ailes,
De jeune homme diplômé à bon stagiaire, à employé modèle
D'homme riche et puissant à souverain triste et méfiant,
De retraité épuisant à vieillard bête et méchant.
Refrain : Ses stratégies l'entêtent,
La calvitie le guette.
C'est la nuit qu'il s'embête,
Il apprécie les filles faciles en fait.
Laid, il voudrait ne pas l'être,
Mais il reçoit des lettres lui disant qu'il l'est.
C'est bête.
Cité à l'excès par la publicité,
Excité à l'idée d'ammaser des paquet des billets,
De les cacher sous son lit,
Entre un sécateur et une batte de baseball.
Il aurait aimé être acteur ou chanteur de dance-soul.
Il ne redoute que la banqueroute
Et la goutte de foutre qui fera déborder
L'athlétique poupée en plastique qu'il nique
Comme s'il s'agissait de son joueur de foot préféré,
Un samedi en août, enfermé dans son salon, rideaux tirés.
Réduire sa mère en cendres,
Se percer la tempe
Ou se pendre un matin de septembre dans sa chambre,
L'affaire est à prendre.
Il s'imagine devenant victime ou même héros.
Mais aucun avion ne se crachera dans son bureau.
Hébété, il a maté des milliers de ?,
S'est répété qu'il était le fils caché d'une star décédée.
Il voudrait voir la police débarquer pour l'arrêter
Il pourrait s'échapper, sauter avec son parachute doré,
Se réceptionner sur les épaules de piétons étonnés
Puis dialoguer avec eux avant de se faire piétiner.
Refrain : Ses stratégies l'entêtent,
La calvitie le guette.
C'est la nuit qu'il s'embête,
Il apprécie les filles faciles en fait.
Laid, il voudrait ne pas l'être,
Mais il reçoit des lettres lui disant qu'il l'est.
C'est bête.
(Merci à Timothée C. pour cettes paroles)
En direction du building où il travaille depuis des années
Boit café sur café pour mieux taffer, agraffer les pages
Des contrats, contrats à répéter : ça va signer.
Négligeant, il n'a ni femme ni enfant ni plante,
Mais est trop intelligent pour réaliser que sa vie est chiante.
Exigeant, il blame les incompétents,
Se vante de licencier des gens,
Coucher avec la méchanceté l'enchante.
Soudoyer ses employés sans cesser de les vouvoyer
Puis sortir ses griffes acérées pour lacérer ces écorchés.
Mais pincé face au fumet de ses souffrances étouffées,
il se magnifie, s'identifie à un grand chevalier.
De nouveau-né à écolier rêvant de déployer ses ailes,
De jeune homme diplômé à bon stagiaire, à employé modèle
D'homme riche et puissant à souverain triste et méfiant,
De retraité épuisant à vieillard bête et méchant.
Refrain : Ses stratégies l'entêtent,
La calvitie le guette.
C'est la nuit qu'il s'embête,
Il apprécie les filles faciles en fait.
Laid, il voudrait ne pas l'être,
Mais il reçoit des lettres lui disant qu'il l'est.
C'est bête.
Cité à l'excès par la publicité,
Excité à l'idée d'ammaser des paquet des billets,
De les cacher sous son lit,
Entre un sécateur et une batte de baseball.
Il aurait aimé être acteur ou chanteur de dance-soul.
Il ne redoute que la banqueroute
Et la goutte de foutre qui fera déborder
L'athlétique poupée en plastique qu'il nique
Comme s'il s'agissait de son joueur de foot préféré,
Un samedi en août, enfermé dans son salon, rideaux tirés.
Réduire sa mère en cendres,
Se percer la tempe
Ou se pendre un matin de septembre dans sa chambre,
L'affaire est à prendre.
Il s'imagine devenant victime ou même héros.
Mais aucun avion ne se crachera dans son bureau.
Hébété, il a maté des milliers de ?,
S'est répété qu'il était le fils caché d'une star décédée.
Il voudrait voir la police débarquer pour l'arrêter
Il pourrait s'échapper, sauter avec son parachute doré,
Se réceptionner sur les épaules de piétons étonnés
Puis dialoguer avec eux avant de se faire piétiner.
Refrain : Ses stratégies l'entêtent,
La calvitie le guette.
C'est la nuit qu'il s'embête,
Il apprécie les filles faciles en fait.
Laid, il voudrait ne pas l'être,
Mais il reçoit des lettres lui disant qu'il l'est.
C'est bête.
(Merci à Timothée C. pour cettes paroles)
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