Lyrics to La Vieille, L'idole Et Les Oiseaux
Flanqué de reporters, photographes et gorilles
je paradais très fier au jardins des tuileries
assise sur un banc une vieille en haillons
donnait de son pain blanc à des oiseaux gloutons
ah! dit le photographe quel merveilleux tableau
approches-toi mais fais gaffe n'effraies pas les oiseaux
je m'approchai du banc mais les petits pierrots
Ça posent pas gentiment, ça s'envolent aussitôt
pardonnez-moi madame
je ne suis qu'une pauvre idole
et j'ai vendu mon âme
À la gloire frivole
je dois vous déranger pour la photographie
je dois vous demander un peu de votre mie
les oiseaux reviendrons, se poseront sur ma main
et ce sera tout bon pour "salut les copains"
monsieur détrompez-vous ça fait dix ans que je viens
les oiseaux sont pas fous, ils me connaissent bien
ils m'appellent nono, ils mangent dans ma main
mais n'iraient pas chez vous au comble de leur faim
la veille bon gré mal gré, me donna de son pain
j'étais pas rassuré quand je tendis la main
pardonnez-moi madame
attirés par le ventre les petits cabotins
s'alignèrent comme des chancres, attendant le festin
oui les petits oiseaux revinrent tout confiants
certains faisaient le beau pour passer en gros plan
la veille s'est levé, a prit son baluchon
puis elle s'est retourné et en baissant le front
elle m'a regardé les larmes dans les yeux
que l'on m'eut poignardé, je m'en sentirais mieux
et la veille meurtrie titubant pas-à-pas
a traîné ses guenilles du côté de l'alma
pardonnez-moi madame
quand elle eut disparu, le diable m'a crié
c'est toi qui l'a voulu, c'est toi qui l'a poussé
À se passer au cou le monde au bout d'une chaîne
et à sauter de dégoût dans l'oubli de la seine
mais moi déchu, perdu, moi le briseur de rêve
je me serai pendu c'est la mort la plus brève
j'ai couru comme un damné crachant sur le démon
jusqu'à ce que je distingue une ombre sous le pont
et au bord de la seine, de joie j'ai fais des bonds
car la veille, sereine, causait aux petits poissons
(Merci à Dandan pour cettes paroles)
je paradais très fier au jardins des tuileries
assise sur un banc une vieille en haillons
donnait de son pain blanc à des oiseaux gloutons
ah! dit le photographe quel merveilleux tableau
approches-toi mais fais gaffe n'effraies pas les oiseaux
je m'approchai du banc mais les petits pierrots
Ça posent pas gentiment, ça s'envolent aussitôt
pardonnez-moi madame
je ne suis qu'une pauvre idole
et j'ai vendu mon âme
À la gloire frivole
je dois vous déranger pour la photographie
je dois vous demander un peu de votre mie
les oiseaux reviendrons, se poseront sur ma main
et ce sera tout bon pour "salut les copains"
monsieur détrompez-vous ça fait dix ans que je viens
les oiseaux sont pas fous, ils me connaissent bien
ils m'appellent nono, ils mangent dans ma main
mais n'iraient pas chez vous au comble de leur faim
la veille bon gré mal gré, me donna de son pain
j'étais pas rassuré quand je tendis la main
pardonnez-moi madame
attirés par le ventre les petits cabotins
s'alignèrent comme des chancres, attendant le festin
oui les petits oiseaux revinrent tout confiants
certains faisaient le beau pour passer en gros plan
la veille s'est levé, a prit son baluchon
puis elle s'est retourné et en baissant le front
elle m'a regardé les larmes dans les yeux
que l'on m'eut poignardé, je m'en sentirais mieux
et la veille meurtrie titubant pas-à-pas
a traîné ses guenilles du côté de l'alma
pardonnez-moi madame
quand elle eut disparu, le diable m'a crié
c'est toi qui l'a voulu, c'est toi qui l'a poussé
À se passer au cou le monde au bout d'une chaîne
et à sauter de dégoût dans l'oubli de la seine
mais moi déchu, perdu, moi le briseur de rêve
je me serai pendu c'est la mort la plus brève
j'ai couru comme un damné crachant sur le démon
jusqu'à ce que je distingue une ombre sous le pont
et au bord de la seine, de joie j'ai fais des bonds
car la veille, sereine, causait aux petits poissons
(Merci à Dandan pour cettes paroles)
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