Lyrics to Rue Du Temps
C'est une rue pas très grande,
avec trois fleurs et deux oiseaux,
on y vend de la pâte aux amendes,
des cacahuètes et du bordeaux,
y'a un mec sur un banc,
qui s'est fait largué par la lise,
ca nous étonne pas vraiment,
elle change de mec comme de chemise,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue où d'jà tout enfant,
j'apprenais l'harmonica,
et quand le soleil se cache,
tout au fond derrière l'toit des maisons,
y'a des parents qu'accomplissent leur tâche,
des enfants qui s'tirent à l'horizon,
y'a les chiens qui s'mettent à aboyer,
les vieux qui s'mettent à picoler,
et moi qui rentre dans mes cauchemars,
qui m'vois plus tard en costard,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue où d'jà tout marmot,
j'apprenais plein de gros mots,
et quand on prenait nos bicyclettes,
qu'on f'sait nos parties d'sonnette,
on amenait la lise dans l'square,
on lui f'sait montrer nos jaguars,
elles étaient pas plus grandes que ça,
faut dire c'étaient des majorettes,
tu fais pas d'différence à c't'âge là,
une majorette c'est une empirette,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue où d'jà tout petiot,
j'soufflais comme un malade dans mon saxo,
il n'est pas question ici,
de parler d'appartenance,
car c'est bien du béton pourri,
comme dans toutes les résidences,
mais j'y ai bien trop de souvenirs,
cette rue a fait mon navire,
et c'est du meilleur jusqu'au pire,
que j'veux tous les voir mourir,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue où d'jà tout marmot,
j'pianotais avec un violon,
paraît q'un jour ils veulent la détruire,
mais faudra d'abord qu'ils passent sur le corps,
de deux-cents cinquante loubards en cuir,
'sont tous prêts à y laisser leurs morts,
et moi j'serai là jusqu'au dernier,
avec dans la main un pavé,
dans cette rue qui m'a fait comme je suis,
un sale con mais pas un pourri,
si un jour le soleil s'éteint,
si un jour le monde s'écroule,
si un jour la terre n'est plus rien,
qu'une bande de poivrots d'hommes saouls,
il restera encore cette rue,
grande fière et debout,
où tu seras toujours le bienvenu,
et où j'vais y creuser mon trou,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue jusqu'à la fin des temps,
j'ferai encore d'l'harmonica,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue qui m'a fait combattant,
combattant mais contre la loi,
elle passe et repasse le temps.
(Merci à Thibaud pour cettes paroles)
avec trois fleurs et deux oiseaux,
on y vend de la pâte aux amendes,
des cacahuètes et du bordeaux,
y'a un mec sur un banc,
qui s'est fait largué par la lise,
ca nous étonne pas vraiment,
elle change de mec comme de chemise,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue où d'jà tout enfant,
j'apprenais l'harmonica,
et quand le soleil se cache,
tout au fond derrière l'toit des maisons,
y'a des parents qu'accomplissent leur tâche,
des enfants qui s'tirent à l'horizon,
y'a les chiens qui s'mettent à aboyer,
les vieux qui s'mettent à picoler,
et moi qui rentre dans mes cauchemars,
qui m'vois plus tard en costard,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue où d'jà tout marmot,
j'apprenais plein de gros mots,
et quand on prenait nos bicyclettes,
qu'on f'sait nos parties d'sonnette,
on amenait la lise dans l'square,
on lui f'sait montrer nos jaguars,
elles étaient pas plus grandes que ça,
faut dire c'étaient des majorettes,
tu fais pas d'différence à c't'âge là,
une majorette c'est une empirette,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue où d'jà tout petiot,
j'soufflais comme un malade dans mon saxo,
il n'est pas question ici,
de parler d'appartenance,
car c'est bien du béton pourri,
comme dans toutes les résidences,
mais j'y ai bien trop de souvenirs,
cette rue a fait mon navire,
et c'est du meilleur jusqu'au pire,
que j'veux tous les voir mourir,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue où d'jà tout marmot,
j'pianotais avec un violon,
paraît q'un jour ils veulent la détruire,
mais faudra d'abord qu'ils passent sur le corps,
de deux-cents cinquante loubards en cuir,
'sont tous prêts à y laisser leurs morts,
et moi j'serai là jusqu'au dernier,
avec dans la main un pavé,
dans cette rue qui m'a fait comme je suis,
un sale con mais pas un pourri,
si un jour le soleil s'éteint,
si un jour le monde s'écroule,
si un jour la terre n'est plus rien,
qu'une bande de poivrots d'hommes saouls,
il restera encore cette rue,
grande fière et debout,
où tu seras toujours le bienvenu,
et où j'vais y creuser mon trou,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue jusqu'à la fin des temps,
j'ferai encore d'l'harmonica,
elle passe et repasse le temps,
mes souvenirs et ma joie,
dans cette rue qui m'a fait combattant,
combattant mais contre la loi,
elle passe et repasse le temps.
(Merci à Thibaud pour cettes paroles)
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